AVANT L’ACCIDENT
- Le sauveteur-secouriste SST du travail doit :
- Connaître les risques propres à son entreprise ;
- Être en relation avec les agents de sécurité et l’infirmerie ;
- Connaître l’emplacement du matériel de secours (brancards, trousse de secours, extincteurs)
- Faire en sorte que le matériel de secours soit en état et à portée de main ;
- Connaître l’emplacement et le contenu des registres d’hygiène et sécurité ;
- Connaître les services de secours et savoir les alerter.
Les sauveteurs-secouristes du travail sont aussi des préventeurs. Leur présence en nombre suffisant dans un atelier ou sur un chantier (10 à 15% de l’effectif) modifie sensiblement le comportement général face au risque. Cette capacité à repérer les risques permet aussi de faire remonter des observations à l’encadrement et aux instances chargées de la prévention.
Eu égard à son coût, la formation de sauveteur-secouriste du travail SST est certainement l’une des actions de prévention les plus efficaces d’autant que son effet porte à la fois sur les accidents du travail et de trajet mais aussi sur tous les autres types d’accidents.
PENDANT L’ACCIDENT
Le SST doit avoir les connaissances et les réflexes suffisants pour se protéger soi-même et autrui, alerter et porter secours à la victime avec des gestes simples. Il doit prévenir les complications immédiates des lésions corporelles résultant de l’accident mais non en réparer les conséquences. Le plan d’intervention est un aide pédagogique facilitant la mémorisation, par le SST, de l’enchaînement des actions à mener en fonction de la nature de l’accident et de l’état de la victime :
L’intervention du sauveteur-secouriste du travail SST est limitée :
Dans le temps : son délai d’intervention se limite aux quelques minutes qui suivent l’accident jusqu’à l’arrivée des secours spécialisés auprès de la victime.
Dans l’espace : son domaine d’intervention est principalement l’entreprise. Mais comme tout autre citoyen, le Code pénal l’invite à porter secours à toute personne en danger, sans mettre sa propre vie en danger (article 223-6).
Dans les moyens : le délai d’intervention très court compense le peu de moyens dont il dispose. Le SST ne doit en aucun cas perdre un temps précieux à aller chercher du matériel pour secourir la victime car les trois premières minutes sont cruciales.
APRES L’ACCIDENT
Le sauveteur-secouriste du travail SST doit prévenir les risques de « suraccident », en particulier en cas d’électrisation, d’incendie, d’atmosphère toxique…
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